Utiliser une carte heuristique pour apprendre à structurer un dossier de synthèse.
Enseignant : |
Jacques Bazin
Membre fondateur et honorifique du GT-Lettres-TICE,
Professeur de Lettres au Collège Xavier Bichat d’Arinthod, Jura
puis Professeur à l’IUFM de Franche-Comté (Préparation au concours de Professeur des Écoles)
puis Professeur de Français et Cinéma audio-visuel au lycée Louis Armand à Chambéry, Savoie. |
Contexte, durée et classe : |
- D’abord rédigée avec des étudiants préparant le concours de PE, cette carte heuristique permet d’envisager l’épreuve de synthèse à l’épreuve du BTS.
- La carte ci-annexée a été rédigée collectivement par un groupe d’étudiants préparant le concours de recrutement des professeurs des écoles, dans le cadre d’une séance de remédiation. Le public concerné rencontrait des difficultés importantes dans les deux premières phases de l’exercice de synthèse.
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Objectifs : |
L’extraction et la reformulation des idées :
- A partir d’un corpus sur la didactique de l’orthographe, nous avons d’abord utilisé freemind pour noter les idées présentes dans les textes au fur et à mesure de leur lecture.
- D’éventuelles redondances ont été ainsi repérées.
- La contrainte liée aux limites de la vidéoprojection (il faut limiter le volume de texte si l’on veut qu’il reste lisible par tous) s’est transformée en atout : la précision du style, sa concision, nous étaient de fait imposées matériellement.
La définition d’une problématique et la structuration d’un plan :
- Les idées relevées, nous avons pu à loisir les manipuler en direct et nous sommes parvenus à organiser un plan.
- En les associant deux à deux, nous avons donc suivi une démarche de tâtonnement, que nombre d’étudiants, dans leur parcours scolaire, n’ont jamais pu expérimenter.
- La linéarité des corrections a parfois tendance à cristalliser des représentations négatives chez ceux qui ont échoué à produire un devoir satisfaisant (ce qui se vérifie chez les étudiants les plus avancés en âge comme chez les plus petits élèves…)
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Bilan : |
- Le bilan est donc globalement positif : ce procédé, assez coûteux en temps, peut permettre à un groupe relativement réduit (une douzaine de participants au plus) de prendre conscience de ce que classer des idées ou organiser un propos signifie à la fois comme activité spatiale, sur une feuille ou sur un écran de projection et comme opération mentale.
- Ni l’espace du tableau ni la feuille individuelle ne favorisent a priori ces prises de conscience.
- Une démarche heuristique (qui tend à faire découvrir à l’élève l’objet d’apprentissage qu’on lui propose par évaluations successives et hypothèses provisoires) suppose une organisation matérielle, temporelle, adaptée à l’activité : il faut que cet objet puisse apparaître peu à peu, au fur et à mesure des efforts de celui qui travaille.
- Freemind peut donc trouver ici une place intéressante et faciliter l’enseignement de tous les exercices d’écriture à forte contrainte formelle : commentaire, dissertation, synthèse.
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La carte heuristique |
Bernard Maréchal
Ex-Professeur de Lettres Classiques
Lycée Jean Michel
39000 LONS LE SAUNIER
Membre du Groupe de Travail Lettres-Tice de 2006 à 2013
Webmestre du site GT Lettres-TICE de 2006 à 2013
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